Manger avec ses émotions : un accompagnement psychologique et nutritionnel à Aix-en-Provence
Qui n’a jamais ouvert un placard ou un réfrigérateur non pas par faim, mais parce qu’une émotion envahissante prenait le dessus ? Stress, fatigue, solitude, colère… autant de ressentis qui nous poussent à manger avec nos émotions.
De nombreuses personnes se sentent concernées par ce rapport complexe entre nourriture et affect. Au COPAix, nous savons que derrière le grignotage ou les pulsions alimentaires se cache souvent bien plus qu’un simple « manque de volonté » : c’est une réponse à un besoin émotionnel.
Comprendre la différence entre faim et envie émotionnelle
La première étape consiste à distinguer la faim physiologique de la faim émotionnelle.
- La faim réelle survient progressivement et se manifeste par des sensations de faim bien identifiables (ventre qui gargouille, baisse d’énergie). Elle disparaît naturellement après avoir mangé à satiété.
- L’envie émotionnelle, elle, surgit brutalement. Elle pousse souvent vers des aliments spécifiques (sucrés, gras, salés), sans réelle sensation de satiété, et laisse place à de la culpabilité.
Les pulsions alimentaires sont des épisodes intenses où le besoin de manger s’impose malgré l’absence de faim. Ces moments peuvent donner une impression de perte de contrôle. Le grignotage émotionnel, quant à lui, se manifeste par de petites prises alimentaires répétées, souvent pour calmer une émotion ou combler un vide intérieur.
Les mécanismes psychologiques qui mènent à manger avec ses émotions
Nos émotions sont intimement liées à notre façon de manger, parfois plus encore qu’à nos besoins physiologiques. Manger avec ses émotions, c’est utiliser l’alimentation comme réponse à un ressenti intérieur difficile à gérer. Ce phénomène concerne de nombreuses personnes à Aix-en-Provence et ailleurs, et peut prendre la forme de simple envie de manger, de grignotage répété et problématique ou de véritables compulsions.
- Le stress joue un rôle majeur. Lorsqu’il est intense ou chronique, il déclenche une libération de cortisol, hormone qui stimule l’appétit et augmente les envies de sucre et d’aliments gras. Beaucoup de patient(e)s décrivent alors une attirance irrésistible pour le chocolat, les biscuits ou les plats rapides, comme si leur organisme cherchait une source d’énergie immédiate pour faire face à la tension.
- La tristesse, la solitude ou le manque affectif sont d’autres déclencheurs fréquents. Manger devient alors une manière de se réconforter, un substitut émotionnel qui apporte une satisfaction immédiate mais de courte durée.
- L’ennui conduit, lui, à une alimentation automatique. On ouvre le réfrigérateur ou on grignote devant la télévision sans réelle faim, uniquement pour occuper un vide intérieur ou combler une routine.
Ces comportements sont amplifiés par des pensées automatiques qui entretiennent le cycle émotionnel et alimentaire. Elles peuvent être permissives (« Je le mérite après cette journée »), justifiantes (« Ça va m’apaiser »), ou culpabilisantes (« Je suis nul·le, je craque encore »). Peu à peu, la nourriture se transforme en refuge face aux émotions, mais elle entretient un cercle vicieux : pulsion → prise de poids → culpabilité → perte de confiance en soi → nouvelle pulsion alimentaire.
Ce cercle vicieux est souvent difficile à briser seul. C’est pourquoi un accompagnement psychologique et nutritionnel est essentiel pour apprendre à reconnaître ces mécanismes, identifier les émotions en jeu et mettre en place des réponses alternatives plus adaptées.
Identifier ses déclencheurs personnels
Pour réussir à ne plus manger avec ses émotions, il est essentiel d’apprendre à identifier les situations et les ressentis qui déclenchent le grignotage ou les pulsions alimentaires. Cette étape d’auto-observation est souvent la clé d’un changement durable.
- Tenir un journal alimentaire et émotionnel : noter ce que l’on mange, mais aussi l’émotion ressentie juste avant ou pendant la prise alimentaire. Était-ce de la faim réelle, de l’ennui, du stress, de la tristesse ? Par exemple : « 16 h, biscuit au chocolat – je me sentais fatigué et frustré ». Cet exercice permet de relier la nourriture aux états émotionnels et d’en prendre conscience.
- Repérer les moments à risque : certains contextes favorisent le grignotage émotionnel. Les soirées passées seul(e), les journées de travail stressantes, les conflits familiaux ou encore la fatigue en fin de journée sont des déclencheurs fréquents. En anticipant ces situations, on peut mieux s’y préparer et mettre en place des stratégies alternatives.
- Accueillir l’émotion sans jugement : reconnaître une émotion ne signifie pas la fuir ou la combattre. Au contraire, il s’agit de l’accepter et de la nommer : « Je suis stressé(e) », « Je me sens seul(e) », « Je suis en colère ». Cette reconnaissance permet de différencier « j’ai faim » de « je me sens vide ». On comprend alors que la nourriture n’est pas toujours la solution, et qu’il existe d’autres moyens d’apaiser ses ressentis.
En apprenant à observer ces déclencheurs, on développe peu à peu une meilleure régulation émotionnelle et une relation plus apaisée avec l’alimentation. C’est aussi un premier pas vers un accompagnement psychologique ou nutritionnel si les compulsions deviennent trop fréquentes.
Stratégies pour répondre autrement aux émotions
Au COPAix, nous encourageons des solutions concrètes, accessibles et bienveillantes :
- La pause consciente : respirer profondément, attendre quelques secondes, puis se demander si la faim est réelle.
- Des alternatives non alimentaires : marcher, écrire ce que l’on ressent, appeler un proche, pratiquer une activité relaxante.
- L’alimentation équilibrée : stabiliser les apports pour limiter les pics de fringales.
- La pleine conscience alimentaire : manger lentement, savourer, éviter les distractions.
- Déculpabiliser : un écart n’annule pas les efforts, et sortir de la culpabilité aide à retrouver la régulation émotionnelle.
Quand un accompagnement est nécessaire
Parfois, les efforts personnels ne suffisent pas.
Quand les pulsions alimentaires deviennent trop fréquentes, elles peuvent évoluer vers de véritables troubles du comportement alimentaire. Leur prise en charge nécessite alors une approche globale, associant psychologue, nutritionniste et médecin.
Face à cette situation, l’aide d’un professionnel devient précieuse.
- Un suivi psychologique pour comprendre l’origine des émotions et apprendre à y répondre autrement.
- Un accompagnement nutritionnel pour retrouver un rythme alimentaire adapté, loin des régimes restrictifs.
- La chirurgie bariatrique, proposée dans les cas d’obésité sévère, avec un suivi psychologique et médical rigoureux.
À Aix-en-Provence, le COPAix propose une prise en charge globale et multidisciplinaire, associant médecins, psychologues et nutritionnistes. Chaque patient(e) bénéficie d’un accompagnement personnalisé, tenant compte de son histoire et de ses besoins.
Apprendre à ne plus manger avec ses émotions, c’est retrouver un équilibre durable et redonner à la nourriture sa juste place. Que ce soit pour mieux gérer le grignotage, dépasser les pulsions alimentaires ou préparer un parcours de chirurgie bariatrique, l’équipe du COPAix accompagne les patient(e)s d’Aix-en-Provence avec bienveillance et expertise.
Vous souhaitez en parler ? Le COPAix vous accueille à Aix-en-Provence pour un accompagnement sur mesure.

